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  • Responsabilité sociétale des entreprises et développement humain durable

     

    La RSE intègre trois aspects, non seulement environnemental, mais aussi social et économique du concept de développement durable.

    Un paramètre important de la RSE est la manière dont les entreprises interagissent avec leurs divers partenaires internes et externes (salariés, fournisseurs, sous-traitants, clients, autorités publiques, etc.). Elle intègre une notion d’éthique des affaires : respect des intérêts des clients et des usagers/consommateurs, qualité de la sous-traitance, bonnes pratiques, transparence, saine concurrence, ainsi que la dimension RH de la responsabilité sociétale : respect des normes de travail, bien-être des collaborateurs et qualité des conditions d’emploi.

    Or, le comportement de certaines entreprises tend à créer un paradoxe entre discours et réalité. Loin de toute approche fondamentale, certaines mentalités opportunistes ont tendance à simuler une démarche de développement durable « dans l’air du temps » pour des motifs purement utilitaires à finalité commerciale, notamment pour répondre aux exigences formulées dans les avis d’appel à la concurrence dans le cadre de marchés publics. Mettre en avant leurs actions en matière de gestion et traçabilité des déchets est, dans notre métier, quelque peu hors contexte à mon sens, de même que se prévaloir de mettre à la disposition des salariés (ou stagiaires) de l’entreprise un abonnement à un service urbain de location de vélos à la demande.

    Quand de telles entreprises n’hésitent pas en revanche à proposer à leurs collaborateurs des conditions de travail qui ne répondent pas aux normes de la profession (niveau de rémunération en-dessous du seuil acceptable, délais de paiement aussi extensibles que l’amplitude horaire des journées de travail proposées, défaut de fourniture d’éléments préparatoires, conditions techniques déplorables, autant de pratiques déontologiquement condamnables), l’intégrité des dirigeants et la crédibilité de leur implication dans une démarche responsable devraient sérieusement être remises en cause.

    Elles le sont de fait par tous les professionnels de l’interprétation de conférence pour qui la duplicité de tels intermédiaires ne fait plus aucun doute après qu’ils ont été, pour certains, victimes directes ou indirectes de leurs mauvaises pratiques, pour les autres, simples témoins de leur évidente mauvaise foi.

    Par défaut de professionnels qualifiés prêts à travailler pour leur compte, ces agences recrutent des personnes non qualifiées (interprètes de liaison qui n’ont aucune formation en simultanée et aucune expérience du travail en cabine) ou, au mieux (et en toute opacité puisqu’ils s’abstiennent bien évidemment de mentionner en clair les frais de déplacement dans leur offre), des interprètes de conférence basés hors zone, venant de pays frontaliers où le coût de la vie est moins élevé, délocalisés pour la circonstance. Ces derniers sont peut-être (et même très certainement) tout à fait compétents pour leur part mais, en contrepartie d’honoraires réduits, ils coûtent plus cher en déplacement que les nationaux, et mettent de surcroît en péril l’activité de leurs confrères locaux.

    Que fait-on de la valorisation des compétences territoriales ? Où est la notion de développement humain durable ? Où est la cohérence d’une politique de réduction des coûts quand on se propose de laminer les honoraires tout en générant en parallèle des déplacements en surnombre ? Quelle place tient l’éco-responsabilité quand le bilan carbone est le dernier souci de ces prestataires supposés être engagés dans la défense de l’environnement ?
    Quand le client exige qu’on lui communique les profils des collaborateurs pressentis pour assurer la prestation, certains n’hésitent pas à présenter des CV de professionnels de haut niveau, alors que, pleinement conscients du fait que ces professionnels n’accepteront jamais d’intervenir dans les conditions qu’ils proposent, ces intermédiaires engageront en leurs lieu et place des personnes inexpérimentées, peu ou pas qualifiées, moins exigeantes. En somme, ils s’approprient les compétences d’autrui pour les mettre en vitrine et vendent « de la contrefaçon » frauduleusement étiquetée « haut de gamme ».

    Où est le respect de l’autre ? Et où est la saine concurrence, quand ces agences, ‘moins-disantes’ que leurs concurrents respectueux des bonnes pratiques, se réservent sans vergogne une marge confortable, au mépris de toute déontologie et au détriment de la qualité ?

    Quand, en toute connaissance de cause, on se garde d’informer les professionnels que l’on sollicite de la mention d’un projet d’enregistrement du canal interprètes au cahier des charges, on fait une preuve de plus de sa déloyauté. Cette dissimulation, motivée par l’espoir de se soustraire au règlement des droits d’auteurs que les interprètes sont fondés à exiger conformément aux dispositions des conventions internationales applicables en matière de propriété intellectuelle, est d’une fourberie inadmissible. Les droits d’auteurs figurent-ils au devis communiqué au client (ne contribuant dans ce cas qu’à améliorer la marge de l’agence), ou une « omission » dans la cotation lui permet-elle de tirer les prix vers le bas et de maximiser ses chances de remporter le marché ?

    Celui qui s’engage à répondre au besoin du client sans avoir préalablement consulté ses collaborateurs et constitué son équipe, qui lance, après avoir obtenu le marché, une sollicitation « à la ronde » sans même vérifier l’adéquation des profils au projet, qui escamote une partie de la problématique dans sa présentation de la mission, qui recrute le « premier venu » en dernière minute pour compléter les effectifs, voire sous-traite le recrutement, sans garantie de qualité, à une ou plusieurs autre(s) agence(s) low-cost dont le fichier serait plus étoffé après avoir épuisé ses propres ressources, fait-il preuve du professionnalisme, de la transparence et de l’éthique qui relèvent à part entière de la RSE ?

    Résultat : quand, par exemple, dans le domaine de la défense, un interprète (présenté par l’agence titulaire du marché comme un professionnel de haut niveau particulièrement qualifié en matière d’armement) traduit « missile sol-air » par « missile solaire », c’est une belle démonstration, non seulement de l’inadéquation du profil de l’interprète à la thématique, mais aussi et surtout de l’incompétence de l’agence à répondre avec pertinence au besoin du client. Mais qui le remarque et qui s’en soucie ?

    Oublie-t-on que la qualité à un coût ? Obnubilé par les considérations financières qui priment trop souvent sur le critère qualité, le client aura tendance à faire aveuglément confiance à un prestataire dont les prix sont attractifs. Accessoirement, une politique environnementale qui se résume au tri des déchets et à la promotion du deux-roues pour les déplacements urbains sera considérée comme « un plus » suffisant pour mettre en évidence la « conscience » de la responsabilité sociétale du prestataire en question.

    Le client, victime d’une communication manipulatrice, se laisse bien facilement abuser. Ne pense-t-il pas aux enjeux de la rencontre qu’il organise ? Aux répercussions d’une interprétation pour le moins « approximative » sur le ressenti des personnalités participantes et du public présent ? A l’image de l’événement sur la scène internationale ?

    Quand je décide de présenter la candidature d’InterLingua Events en réponse à un appel d’offre, j’entends réellement contribuer à la réussite de l’événement et apporter par ma collaboration une véritable valeur ajoutée aux organisateurs.

    Polyglotte, diplômée en relations publiques et communication (d’où une maîtrise de la gestion de projets à caractère événementiel dans leurs dimensions à la fois logistique et internationale), je suis par ailleurs formée à la gestion des ressources humaines (recrutement, management, gestion de carrières, rémunérations, performances, formation). Aussi, mon attachement à la notion de développement humain durable reflète-t-il un engagement sincère et une implication profonde, tout comme mon engagement qualité vis à vis de mes clients reflète ma reconnaissance de la valeur professionnelle des hommes et des femmes qui travaillent avec moi.

    Communicatrice et coordinatrice dans l’âme, je sais fédérer mes équipes et fidéliser mes clients, développant avec l’ensemble de mes partenaires de travail une véritable relation de confiance, dans le respect des uns et des autres. Je reprends volontiers à mon compte la phrase d’Antoine de St-Exupéry [Terre des Hommes] : « La grandeur d’un métier est, peut-être, avant tout, d’unir les hommes : il n’est qu’un luxe véritable et c’est celui des relations humaines. »