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Interprètes en cabine mobile
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Babel Bruegel
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Diaporama-Un traducteur_en_cabine
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  • Conditions de travail – Bonnes pratiques – Durée des interventions

     

    Afin d’assurer la qualité de leur prestation qui, outre une préparation rigoureuse, demande une concentration soutenue, les interprètes travaillent généralement en binômes, se relayant toutes les 20 à 30 mn sur une durée maximale de 6 heures réparties en 2 plages de 3 heures entrecoupées d’une pause.

    Le cas échéant, la 7e heure est généralement offerte à titre gracieux et la 8e facturée en heure supplémentaire. Au-delà, la fatigue et la baisse de concentration ne pouvant qu’influer de façon négative sur la qualité de la prestation, l’intervention d’un 3e interprète devient nécessaire pour organiser un roulement en trinôme.

    Cela s’applique également lorsque les interprètes intervenus en simultané pendant les réunions de travail doivent rester à disposition en soirée pour assurer des fonctions d’interprètes de liaison, lors d’un dîner par exemple. Dans ce contexte particulier, des exceptions peuvent cependant être faites sous certaines conditions : lorsqu’un même interprète intervient en conférence dans la journée et en liaison en soirée, un supplément équivalent (selon la durée) à ½, ⅓ ou ¼ du forfait journalier est généralement facturé, solution moins coûteuse que le recours à un 3e interprète.

    Dans une fonction de liaison lors d’un rendez-vous d’affaires, d’une interview presse, de l’accompagnement d’une délégation, sur un salon ou sur une visite de site, ou pour une conférence/débat n’excédant pas 1 heure à 1 heure 30, il est toutefois courant qu’un interprète intervienne en solo. Dans ce cas, dans la mesure où il assure à lui seul l’interprétation en continu de l’intégralité des communications et échanges sans être relevé par un collègue, le tarif de sa prestation est légèrement plus élevé que s’il intervenait en binôme par alternance.

    Les conditions de travail des interprètes sont réglementées par des textes établis par l’AIIC (Association internationale des interprètes de conférence qui siège à Genève) définissant les bonnes pratiques professionnelles, la déontologie, la rémunération minimum, le cadre technique, la durée des interventions, etc. Ces textes s’imposent aux membres de l’association et servent (ou devraient servir) de référence à tous les autres acteurs de la profession. Malheureusement, certaines agences peu scrupuleuses ne respectent pas ces règles et proposent des tarifs attractifs au détriment de la qualité.

    En conférence, la parfaite sonorisation de la salle est un impératif de base. Les interprètes reçoivent le canal orateur au casque. Aucune intervention hors micro ne peut être interprétée. Il est donc nécessaire de prévoir la mise à disposition d’un ou plusieurs micro(s) baladeur(s) en salle pour les interventions du public dans le cas d’échanges interactifs entre les orateurs et l’assistance.

    Il est également important que les interprètes aient vue sur la salle, les intervenants et l’écran de projection. Si la configuration des lieux ne leur permet pas une vision directe, il est essentiel de leur fournir en cabine un retour vidéo de qualité grâce auquel, par écrans interposés, ils pourront voir les orateurs, que ceux-ci soient sur scène ou dans le public, et les supports de présentation qui seront projetés.