Autel votif aux Écoutantes (RIIG BDR-12-03, RIG I, G-65), première moitié du Ier siècle av. J.-C.
Hôtel de Sade, inv. 4241, Saint-Rémy-de-Provence
Le gaulois est une langue méconnue, qui a pourtant laissé dans notre langue française beaucoup de mots comme la charrue, le béret, la glaise, la cervoise, la suie, ou encore la ruche. A l’approche de notre prochaine séance du cycle « Archéologie des écritures » dédiée au gaulois, nous vous emmenons à la découverte de cette langue.
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Les linguistes classent le gaulois comme une langue celtique continentale. Il a été parlé et écrit principalement en Gaule. Jusque-là pas de surprise, direz-vous. Mais la Gaule est en fait une région qui couvre, dans sa plus grande étendue, la France moderne, la Belgique, le Luxembourg, la majeure partie de la Suisse, l’Italie du Nord et certaines parties des Pays-Bas et de l’Allemagne !
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Pendant longtemps, on a pensé que les Gaulois n’écrivaient pas. L’explication vient en partie d’un passage de la « Guerre des Gaules » de César, dans lequel il explique que les druides ne consacrent pas leur apprentissage à l’écriture.
Les découvertes archéologiques ont rapidement démontré que les communautés de langue gauloise utilisaient plusieurs écritures, principalement latines et grecques, pour leur propre langue en Gaule, ainsi qu’une variante de l’écriture étrusque en Gaule cisalpine, et ibérique en Gaule du sud-ouest. Plusieurs centaines d’inscriptions en gaulois permettent aux chercheurs aujourd’hui de mieux comprendre cette écriture.
Pour aller plus loin dans sa découverte et sa compréhension, rendez-vous le 9 février à la BnF :
https://www.bnf.fr/fr/agenda/ecrire-chez-les-gaulois?